dilluns, 14 de desembre del 2009

El 13-D a la premsa internacional

Què es diu avui per Europa?

Financial Times: "Milers de catalans voten per la separació"

Le Monde: "El sí informal dels catalans a la independència"

BBC: "La regió espanyola de Catalunya organitza un referèndum simbòlic per la independència"

La libre Belgique: "Els catalans voten a la independència"

Euronews: "Un sí massiu i simbòlic a la independència de Catalunya"


AGENCE FRANCE PRESSE

Les Catalans votent "oui" mais peu nombreux pour l'indépendance (ACTUALISATION, PAPIER GENERAL)

BARCELONE (Espagne), 14 déc 2009 (AFP) - Les Catalans ont voté dimanche, mais fort peu nombreux, en faveur de l'indépendance de leur riche région du nord-est de l'Espagne, ce qui relativise nettement la victoire massive du "oui" à un référendum symbolique organisé dimanche dans 166 communes.

Le "oui" l'a sans surprise emporté à une écrasante majorité de 94,71% des suffrages, ont annoncé dans la soirée les associations citoyennes indépendantistes qui organisaient ce scrutin sans valeur juridique.

Mais l'engouement n'a pas été au rendez-vous. N'ont en effet voté que 30%" des 700.000 Catalans concernés par cette consultation, soit environ 10% des 7,5 millions de personnes qui peuplent la région.

La participation a été sensiblement inférieure à l'objectif de 40% fixé par les organisateurs et de 20 points inférieur à celui enregistré en 2006 lors du référendum régional officiel qui avait validé le statut d'autonomie élargie de la région, approuvé préalablement par le parlement espagnol.

Les Catalans étaient invités à répondre à la question: "Etes-vous favorable à ce que la Catalogne soit un Etat souverain, social et démocratique, intégré dans l'Union européenne?".

"Il est évident quil s'agissait d'un divertissement organisé par et pour les indépendantistes, de sorte que ceux qui ne le sont pas n'étaient pas très incités à se rendre aux urnes", commentait le quotidien espagnol El Pais dans un éditorial intitulé "Désaffection catalane", à paraître lundi.

Le quotidien espagnol relevait toutefois que le chiffre de participation a été "sensiblement supérieur au poids sociologique de l'indépendantisme catalan que les sondages situent autour de 20%".

Tout résident, y compris immigré, de plus de 16 ans pouvait participer à ce vote "privé" organisé dans 166 villages et petites villes, soit 17% des communes de la région.

"C'est une chose nécessaire pour mon pays, parce que c'est la cause de la Catalogne. Personne ne peut nier notre identité et décider comment nous voulons vivre", a expliqué dans l'après-midi Lluis Cais, 16 ans, dans la coquette ville de San Cugat, avant d'aller voter.

Quelques mètres en retrait dans la file d'attente, Roser Carbonell, mère au foyer de 44 ans, dit voter "pour l'avenir de (sa) fille". "Ni l'Espagne ni l'Europe ne peuvent nous empêcher d'avoir notre propre Etat", affirme-t-elle.

La participation a été plus importante dans les petits villages et villes de l'intérieur que sur la côte, comme dans le bastion "catalaniste" de Vic, ville agricole et industrielle de 40.000 habitants où même les immigrés ont voté en nombre, profitant du droit qui leur était pour une fois accordé.

La consultation visait, selon les organisateurs, à susciter le "débat sur les relations entre la Catalogne et l'Espagne". Mais elle sonnait aussi comme un avertissement à Madrid.

Le Tribunal constitutionnel risque en effet prochainement de gommer de nombreux aspects de l'actuel "statut" de la Catalogne, qui a accordé en 2006 une autonomie élargie à la région élevée au rang symbolique de "nation".

Le pouvoir socialiste espagnol a observé une relative neutralité face à la consultation. Le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero avait toutefois estimé vendredi quelle "ne menait nulle part".

Le leader du principal parti nationaliste catalan, CiU, Artur Mas, s'est dit favorable au "oui" mais a jugé quun référendum dans toute la Catalogne serait une "erreur" car le non l'emporterait.

bur-apa-pal/jr



NYTIMES  (REUTERS)

Low Turnout In Catalan Independence "Referendum"

MADRID (Reuters) - Turnout in an "informal" referendum on Sunday on whether wealthy Catalonia should secede from Spain fell short of organisers' hopes, but they said enough voters showed up to energise their separatist campaign.

About 30 percent of 700,000 eligible voters in 170 towns and villages in the region's Catalan-language-speaking heartland voted on the question of whether Catalonia should become an independent state within the European Union, organisers said.

This was below the 40 percent target initially mentioned by leaders of the campaign, which aims to put pressure on Catalonia's biggest political parties to call for a real referendum on secession in the future.

Early results showed almost 95 percent of those who voted wanted Catalonia, which has a population of seven million and already enjoys considerable autonomy, to leave Spain.

But, with separatists bound to be more likely to take part in a vote which the Spanish government had dismissed as illegitimate, organisers had been more interested in seeing the level of turnout.

The result of the vote, which was dismissed as futile by the Spanish government, will have no legal impact, but organisers hope to organise another, bigger referendum in the region's capital, Barcelona, next year.

"This has been a powerful event that is going to push us towards independence," referendum campaign spokesman Uriel Beltran told Reuters by telephone.

The campaign was organised by a coalition of Catalan nationalists, including left-wing parties and dissident members of Catalonia's biggest political group, the centre-right Convergencia i Unio. Their campaign has been well organised, but backers say they have had to mobilise voters with a fraction of the resources available for official elections.

SEPARATISM DISTRACTING FOR ZAPATERO

Catalan regional elections are due by the end of 2010, and any surge in separatist sentiment would be a serious problem for Spain's Socialist prime minister, Jose Luis Rodriguez Zapatero, just when he needs to focus on dragging Spain from recession without unsettling debt markets.

There was a steady flow of voters throughout the day in the towns chosen for the vote, which included nationalist heartlands where the Catalan language is widely spoken instead of Spanish.

Catalonia, which has a distinct cultural identity reaching back to the Middle Ages, already enjoys considerable control over its own affairs.

But separatist sentiment, which re-emerged after the death of dictator Francisco Franco in 1975, has been stirred by rumours that Spain's constitutional court will reject much of the region's new constitution, which includes a preamble defining Catalonia as a nation.

"For years I never had any problems and I felt just as Spanish as Catalan, but the politicians are making me feel more Catalan all the time and less Spanish," said Gil Jimenez Pastor, an older man wearing a beret who spoke to local television in a voting centre.

Sunday's vote moved the referendum campaign up a gear following its first foray in September, when more than 2,000 inhabitants of the small town of Arenys de Munt voted on the question, 96 percent of them favouring independence.

Opinion polls differ over the level of support for independence in Catalonia, where about half the population speaks Catalan at home instead of Spanish.

The Spanish government says the constitution would not allow a real referendum on regional independence.

(Reporting by Jason Webb, editing by Tim Pearce)